d'après le roman de Georges Perec
raconte le détachement progressif d'un jeune homme de vingt-cinq ans vis à vis du monde.
Un matin alors qu'il doit se rendre à un examen de sociologie, il renonce à se lever. De ce geste sans importance ou plutôt de "cette absence de geste" va découler un lent cheminement vers l'indifférence.
C'est, entre sa minuscule chambre de bonne et ses promenades somnambuliques à travers une ville qui ne le reconnait plus, que va se jouer l'expérience troublante de cette vie suspendue, "de cette vie au point mort".
Finalement, ce repli ne mènera pourtant pas le jeune homme jusqu'à la disparition et il retrouvera, sous l'effet d'une averse salvatrice, le goût et la force de vivre.
Un homme qui dort est écrit comme un chant intérieur, une litanie puissante et poétique qui célèbre la vie dans ce qui pourrait paradoxalement ressembler à un adieu, ambigu, à l'image de cet homme qui après avoir essayé de s'extraire du monde, finira par "reprendre douloureusement pied sur la terre des vivants".
conception et mise en scène Bruno Geslin
avec Vincent Courtois, violoncelle
et Nicolas Fayol, interprète
Création lumière Laurent Bénard
Construction Décor et régie plateau Jean Paul Zurcher
Création et régie vidéo Quentin Vigier
Création son Teddy Degouys
Régie son Tal Agam
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